Tu vois il y a des jours comme ça,
Où il enverrait bien tout valser.
Quelques secondes, un cri, pour tout renverser.
Et c'est là que son amertume commença.
Il se réfugie dans cette solitude, ce silence,
Et à tes yeux perd toute son élègance.
Ce n'est que fuire face à ton ignorance.
Il t'agresse mais ce n'est que défense.
Souvent tu l'a fait pleuré, souvent tu l'a blessé.
Sa réserve, sa pudeur: cent fois tu les a reprochées.
Ses maladresses tu as su t'en moquer comme une enfant.
Et lui, distant, il t'aimait pourtant.
Tu vois il y a des jours comme ça,
Où il n'a plus envie de te donner.
Quelques secondes, une larme pour mieux t'ignorer.
Et c'est là qu'en lui la beauté de ton esprit s'effaça.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par heleeene | Voir tous ses textes | Visite : 1055
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : bijoucontemporain
cris, silences, distances, répliques particulières d'un dialogue encore amoureux. Ça secoue, merci
pseudo : gigi
aie,aie! écrivain de bijoux! heleeene!heureusement que je suis la!.Pas trés bon se réfugier dans la solitude.trés beau poème merci héleeene biz
pseudo : Mengall Emmanuel
Je sais, sur ce sujet, j'ai beaucoup de "contradicteurs", y compris autour de moi, mais j'ai toujours considéré qu'un bon texte, c'est avant tout ... un vrai message. La forme au service du discours, quoi. Et là ... je trouve (mais ça n'engage que moi, et je m'en excuse par avance ;-) ... que c'est un très bon texte ! Merci Heleeene !
Nombre de visites : 47866