Je ne vais pas parler de 1 atmosphère, ni des guerres, ni des tremblements de terre, ni de la blancheur des rochers montagneux, ni de lui qui me conseille d aller plus loin que d habitudes ,qui s énerve, qui M énerve .non loin de là. Tout près d ici dans le fond creux de ma mémoire. Non pas ça. Pas du tout : II n y a rien de spécial ,sauf un énorme ennuie terrible hors norme impair :qui M enveloppe . m ennuie. M emballage; me décalage : et me fait rage. Je parle de ça et bien d autres choses livrables ;visibles à 1 invisible ;qui me tourmente; me hantent. Me tempête et je colère. Me grippe ;me grimpe : M escalades. Très étonnant en tâtonnant le possible et 1 impossible légendaire imaginaire de ce monde qui ne finira qu' après avoir anéanti; démoli toutes les autres créatures. Alors : Je vais réaliser des économies pour apprivoiser des microbes minuscules à détester à maudire à vomir À interdire à dire à introduire à produire .Impossible à connaître .limpide et illisible au microscope...créatures dans 1 imaginaire peureux des maladies contagieuses. .Ce phénomène qui récolte Lui-même sa mort. Dans des gourds bleus aquariums des insectes minéraux classiques élastiques nuisibles invisibles à L œil nu. Mon œil ? Je ne parle pas de la fenêtre ,ni de 1 oiseau mole qui miaule, qui nui. Qui fait trop de bruit. Ni de la télévision, ni de la machine à laver, ni du frigidaire : je parle des toilettes. Une toilette : pas des toilettes. Ce n'est pas un château ici : C est une quat quat... non pas une voiture de luxe .non ,quatre mètres sur quatre mètres, .c est ma grotte. Pas de toilette pas de lavabo. Chambre très simple sans modalité. Je suis modeste moi. Oui ,il y a de l Électricité, de la simplicité ,implicité.il y a de la lumière. Oui il y a de l explicité. Complicité. Complexé .composé .confus .embrouillé : C est Ça mon espace, .il y a aussi du soleil un petit fragment timide de soleil qui pénètre parfois de ma fenêtre qui s infiltre à travers les volets humide par la fumée de ma marmite. Rentre : dix secondes par jours je crois j ai pas bien chronomètre son apparition ; Le soleil ici joue un second rôle dans ma comédie : le rôle principale dans ma tragédie est attribué à 1 objet, .il n y a pas d espace dans mon espace de grotte. Très réduit le passage. De la porte au lit où je lis .très réduit ...entre. ..Il n y a pas entre. Tu rentre tu es dedans. Dans mon univers : Les objets son très proche de mes mains .ma main droite et ma main gauche. Je ne suis pas un nain .moi ? Tout est près. Très près .À un centimètre près. A un millième près : Et les toilettes ? Ça n'existe pas les toilettes. Pas de la toilette dans ma grotte. Dans une chambre a gaz il y a sûrement des toilettes. Je crois. Mais chez moi. Et...c est pas chez moi en plus. je ne suis que locataire. Dans mon univers : II n y a pas de toilette. Il y a des bouteilles de plastiques vides qui se cachent derrière le frigidaire aussi il y a un bidon bleu de vingt litres, .c est mes toilettes... gourdes bleus aquariums des insectes minéraux classiques élastiques nuisibles invisibles à L œil nu. C est un marécage ma grotte. C est une cage ma chambre. Une table au centre. C est mon meuble : ma table .bois normal : mais c est pas normal : elle est petite comme Napoléon. Ma table est un caméléon : Elle est devant moi juste à coté du lit où je lis où je mange où je dessine où je dépose mes os chaque soir. Et chaque soir mes yeux se ferment sans ma permission. Devant un manuscrit..Devant un dessin devant une pensée. Se ferment, je crois : De fatigue car je dors Presque chaque soir assis devant ma table. Je suis vieux moi. Sur la table il y a tout le temps une limonade .Des tubes de peinture à moitié vides .d autres bouteilles d eau minéral vides .D autres flacons d eau pour créer des aquarelles. Flacon d huile .D huile d olive .un croissant .une gomme, un coupe angle. Un couteau. De la colle .des feuilles de dessins. Du fusain. Des petits pains. Des crayons de couleurs. Des ampoules. Trois tomates. Deux œufs. Du miel, des mouches et des abeilles : je ne suis pas une femme de ménage .moi. Je suis peintre moi ? Et je n'aime pas faire le ménage .j ai la rage quand je vois tout ça, et je le vois chaque soir .et chaque soir j ai la rage et tout et tout .Et mes deux oiseaux dans la cage accroché au mur d en face s emblent se moquer de moi car ils ne chantent pas, ils miaulent .on dirait des chats. C est bizarre .je vis dans quatre murs. C est mon espace. Dans ma table il y a aussi des livres. Philippe Lekeuche. Philippe Léotard. Tahar Benjelloun. Une lettre à Philippe Abril non envoyée. D autres livres de peintures. De théâtres. Des revues .des journaux. Des pinceaux. Un portable qui me réveille chaque matin. Une nounou qui me rappel mes oursins. Sur ma table, il y a des objets non désires, mais je ne suis pas une femme de ménage moi. Il y a un désordre total, oui mais ? C est mon univers : devant moi à 2 mètres près. Ni plus ni moins : une télévision chronométrée sur Théry hardisson. Sur ma table il y a des briquets, des croquis, des criquets ; des moustiques qui volent et des traits, des lignes à ma portées qui s envoient. Au dessous de ma télévision il y a une petite butagaz : C est ma cuisine. La vapeur de ma petite marmite parfois déforme modifie change attaque le visage de Michel Drucker. .des cartons pleines de livres décorent ma chambre. Un chalet ? Non, mon chevalet dort debout à cote du frigidaire, oui j ai un frigidaire, oui, j ai une machine à laver, oui j ai une fenêtre mais j ai pas de toilette ni de lavabo. Je dors avec mes souliers dans ma chambre. J ai cent marteaux et un marteau dans ma tête et j ai des clous pour encadrer mes calligraphies : je suis calligraphe. Moi. Mais j en ai rallbol de voir ma casserole remplie de poussière, .des tas de matelas entassés, amassés, accumulés dans ma caserne. On dirait un dépôt d une caverne .et pourtant, je suis, ni soldat, ni matelot : je suis peintre moi. J ai des chemises .du jus de cerises .des pantalons allongés rallongés prolongés partout. Surtout : Ma chambre c EST Mon refuge. C est Mon abri. Ma cachette .ma chambre est mon jardin. Ma chambre est ma salle à manger .ma chambre est ma cellule à coucher. Ma cellule est mon salon. Ma chambre est mon atelier de peinture. Allons : C est mon espace .C est mon repaire. Ma chambre impaire. Hors pair. J ai tout ce qu'il faut : un appareil photo sans pellicule. Dans ma cellule, il y a mes cigarettes. Du fromage .du lait .du beur. De la confiture. Du miel d abeille. Du chocolat de Nicolas. Des dattes, j ai même une voiture et une belle monture de lunettes. Mais je n'ai pas de toilette, .pas de toilette ? Oui pas de toilette ? C est bizarre ? Tu trouve ça bizarre. Oui très très bizarre. C est du Bazard, En 2006 il y a encore des humains qui n on pas de toilettes ?et la modernisation alors ? Pas possible...Impossible, .si ...Si c est possible... tout est possible Puisque, je te le dis, j en fait partis .crois moi. J ai pas de toilette.et comment tu fais ? c'est une autre histoire. Mais il faut me croire, j ai pas de toilette. c est clair et net ...et c est pour ça D ailleurs que je passe les trois quarts de ma journée à L Internet. Ah ? c est pour ça. Qu'il y a des bouteilles vides qui se cachent derrière ton frigidaire et le bidon bleu de vingt litres, .c est tes toilettes. Alors ? Oui c est mes toilettes. Et : C est mon dernier mot. Je ne parlerai plus jamais ... je ne parlerai qu'à la présence de mon avocat. Tu as intérêt à le faire. Tu n as pas d alibis puis que tu n as pas de toilettes : tu es coupable de familiariser d'apprivoiser des microbes minuscules à détester à maudire à vomir À interdire à dire à introduire à produire .Impossible à connaître .limpide et illisible au microscope...créatures dans 1 imaginaire peureux des maladies contagieuses de la folie des poules : écoutes tes oiseaux comment ils chantent c est un symptôme de la folie. Ils ce croient des chats tes malheureux oiseaux. écoutes comment ils miaulent mais écoutes. Bon sang .C est moi qui es malheureux pas mes oiseaux. Mes chats d oiseaux bouffent. Ils aboient. Ils boivent .ils sautent ils sursautent .ils bondissent, ils rebondissent. Ils recommencent. Ils rejaillissent, ils n ont pas de problèmes de toilettes, eux .je crois qu'ils sont au courant : et se moquent de moi. J ai l impression, qu'ils savent, qu'il n y a pas de toilette à mon drame de tragédie de pièce. Pièces à convictions. Pièce détaches. Pinocchio. Je suis Pinocchio moi...tu exagères. Et comment tu fais ? J exagère oui mais... Je n es pas de toilettes. Ça c est sur... Et comment tu fais ? Je fais quoi ? Parle....Je fais rien. Absolument Rien. .Je rêve... C est tout...Heureusement : il y a le rêve. Je rêve des couleurs des toilettes anciennes..
Je rêve Des formes des toilettes anciennes..
Je rêve Du carrelage des toilettes anciennes..
Je rêve de la largeur colossale des toilettes des châteaux..
Je rêve des anniversaires des villas et des gâteaux..
Et je m endorme. Et aussi : dans mon rêve ..
je m endorme, en rêvent des toilettes de lux.
Je rêve éveille..
Je rêve sommeillé...
Je rêve Ensommeillé
Je rêve a moitié endormi.
Je rêve Yeux fermés.
.Je rêve dans mes rêves...
Je rêve yeux ouverts...
C est très clair le rêve aux yeux ouvert.
Moi : sans me flatter... Sans me vanter. .Sans me complimenter : Sans m applaudir... Sans délire : je vais te dire : écoute moi bien.
J ai rêvé presque la moitié de ma vie.
J ai rêvé. Pas presque mais. Plus que la moitié de ma vie
J ai rêvé, tout simplement. Toute ma vie
J ai rêve 'pour compléter, meubler, garnir, remplir, ma vie... J ai rêvé' : Pour échapper...Pour Partir...Pour Fuir à ma vie ... J ai rêvé humblement..Modestement...
J ai rêve franchement
Pour métamorphoser pour transformer.
Ma vie...Mais ??
J ai rêve nettement...Clairement...Simplement
: Pour changer ma vie...C EST touts.
Mais..?....