Je suis venue te dire,
Que ta petite fille a fini de grandir,
Bientôt prête à être femme,
Accompagnée par la gaïeté de ton âme.
Traversant parfois des orages,
Explorant certains rivages,
Des moments où tout étaient noirs.
Mais pour toi il fallait trouver de l'espoir.
Dans mes pensées je suis allée te voir.
Et sur ce rocher je suis venue m'asseoir.
M'asseoir pour te dire:
Tout ce que je ne pouvais plus t'écrire,
Et là j'ai apercu cet oiseau voyageur,
qui t'a apporté le message de mon coeur.
Je me suis sentie plus légère,
L'esprit vraiment plus clair.
Il m'a appris à voler plus haut,
pour estomper mes maux.
Et dans ce fabuleux rêve, il est venu effleurer ta peau.
Effleurer ta peau pour te dire,
que je ne voulais plus souffrir.
Me libérer de ce mal sans t'oublier,
De ce mal qui me ronge sans t'effacer.

Cet oiseau voyageur, le sais-tu papa?, m'a dit qu'un jour je pourrais te redonner la main...
Comme avant tu ne seras plus loin.