A l'automne, lorsque les élégantes tomberont,
Rejoindre à terre la pourriture
Serez vous encore là ?
En trois mots, un interlude.
L'été sera passé sur une belle amitié
Des blés couchés relevés
Il ne restera que paille humide
Et moisissures des habitudes
Ami fidèle et confident
Saurez vous ne pas garder ombrage
De ces si douloureux moments
Qui au printemps n'avaient pas d'avenir ?
De ces belles promenades,
De ces moments partagés
Qui réchauffèrent la tristesse de l'hiver
Saurez vous en garder souvenirs
Entre soleil et ombre, la poussière retombe
L'illusion d'un impossible espoir.
Parmi les feuilles humides
Mortes grouillent les vers
Ami fidèle et confident
Je veux tenir une promesse
A la fin de l'été
A l'automne frissonnant
Je vous ferais connaître
Par dessus votre tristesse
Comment d'une seule caresse
mettre fin à votre détresse
et notre amitié faire renaître
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Style : Poème | Par FONDEUR | Voir tous ses textes | Visite : 753
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : ficelle
Très beau texte, Fondeur. En plus, le mot "saisonnnalité" me plait beaucoup. Merci d'avoir écrit sur ce thème.
pseudo : Fondeur
Merci Ficelle
pseudo : BAMBE
Un très beau texte, très émouvant aussi, on a tous eu des amitiés agonisantes toutes ne survivent pas mais par ta plume toutes renaissent l'espace d'un moment. Merci
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