Une rencontre inoubliable

Une austère aurore ensanglantée

Plombait l’atmosphère, sous les feux de l’été,

D’un jeune poète inerte ; découvrant la douleur

De la vie,  par ses rubescents gouffres berceurs.

Non loin était la mort, au visage livide,

Frôlait mon corps de par son souffle funeste.

M’a sauvé de l’abîme du Tartare,  un vide

Si majestueux, le martyr d’un amour céleste.

Une idyllique rencontre hors du commun

Qui m’a épargné de discerner les défunts ;

Sans qui Cupidon ne m’aurait jamais embaumé

D’un parfum, au gout d’une passion des plus veloutées.

Aujourd’hui, se sont inversées les valeurs platoniques :

L’euphonie et la mélancolie, affligeante chronique…

Nos chemins qui jadis déambulaient ensemble.

Je m’éloigne, dans mon entichée bulle, je tremble !

Je ne pourrais endurer notre abandon…

Mais je n’ai pas d’autres issues, pardon !

Telle une lame m’étranglant, la distance et le temps

Adieu, on se revoit au nouvel an !

FightWriter