C'est au nord de Paris qu'il grandit en famille.
Il avait nom Sabdou, natif du Sénégal.
A l'âge où l'on se perd dans les yeux d'une fille,
Il rêvait du soleil de son pays natal.
Il était fier pourtant de sa terre de France,
Celle qu'avaient voulu lui donner ses parents,
mais il souffrait toujours de cette différence
Qu'il lisait dans les yeux des petits t des grands.
Elle l'avait frappé dans la cour de l'école
Puis, quand il eut rejoint le monde du travail,
En dépit des brevets lui faissant auréole,
Il connut, des échecs, le terrible événtail.
Ses recherches d'emploi se heurtaient à l'obstacle
De l'entretien d'embauche où sombrait tout espoir.
Il allait de l'avant mais sans croire au miracle:
L'éternel candidat avait tort d'être noir.
Une dernière fois Sabdou tentait sa chance.
Allait-on l'estimer à sa juste valeur,
L'accepter tel qu'il est, lui faire confiance?
Un verdict positif le combla de bonheur.
Il pensa sur le champ à son père, à sa mère,
Imaginant déjà l'avenir flamboyant
Mais la réalité le ramena sur terre:
Son interlocuteur était un non-voyant
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Style : Poème | Par COELLO Pierre | Voir tous ses textes | Visite : 664
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Commentaires :
pseudo : ciloum
aie, existe encore la discrimination, et elle est très loin d'être positive en tous cas pour les personnes de couleur et bien qu'existent quelques cas particuliers...merci d'en faire un poème
pseudo : lutece
malheureusement la discrimination ne s'arrête pas à la couleur il en est bien d'autres qu'ils faut combattre! J'ai aimé te lire CDC
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