Je m'étais égaré dans la forêt profonde
Où seul, le désespoir accompagnait mes pas:
Tu me l'avais juré, tu ne reviendrais pas.
Je pleurais ton départ et j'étais seul au monde.
Je retrousis alors les plus tendres serments
Que nous avions gravés dans l'écorce d'un arbre
Comme ces mots d'amour qu'on inscrit dans le marbre.
Nous vivions ces bonheurs que vivent les amants.
Le vent vint doucement caresser mon visage.
Il avait tout à coup la douceur de ta main
Et je crus voir, là-bas, dans le creux du chemin,
Sur une flaque d'eau, l'ombre de ton visage.
Le souffle de la brise et le son de ta voix
Se mêlaient pour offrir ce sooir à mon oreille
Leur douce mélodie, à nulle autre pareille,
Leur musique irréelle à l'ombre du sous-bois.
Je t'avais retrouvée au coeur de la clairière.
Tu revenais vers moi, dansant d'un pas léger,
Me donnat à nouveau l'amour à partager
Comme tu le faisais quelque temps en arrière.
J'ai couru pour enfin te serrer contre moi.
J'ai cru pouvoir, ce soir, oublier ma détresse,
T'avouer mon amour, te crier ma tendresse
Et chasser les tourments de mon coeur en émoi.
Mais je ne fis qu'un pa: là-haut, dans le feuillage,
Le soleil disparut, emportant ses rayons.
Mon esprit déchiré retrouva ses haillons
Pour te perdre à nouveau:tu n'étais qu'un mirage
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Style : Poème | Par COELLO Pierre | Voir tous ses textes | Visite : 663
Coup de cœur : 11 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : lutece
CDC !
pseudo : C-J lorden
c'est très beau et bien écrit.
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