C’est un endroit tranquille
A l’écart de la ville.
On n’imagine pas
Paris, presque à deux pas…
D’abord l’entrée pavée,
Le portail délavé
Au creux de grands murs blancs
Et quelques fleurs devant.
Passer alors la porte,
Les platanes en escorte,
Prendre l’allée centrale
En face du mémorial.
Quelques petits oiseaux
Veillent sur le repos
De tous les pensionnaires
Du petit cimetière.
Ma mémoire est intacte :
Je sais l’endroit exact
De cette sépulture
Qui rouvre ma blessure.
Sur le marbre, en doré,
Ton nom me fait pleurer…
Pour nous tu n’es pas mort ;
En nous tu vis encore.
Claudie Becques (15/10/2010)
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Style : Poème | Par Claudie Becques | Voir tous ses textes | Visite : 616
Coup de cœur : 17 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : obsidienne
mordoré est ce poème, autant qu'émouvant. Merci pour cette larme vivante
pseudo : damona morrigan
Touchant, merci du partage et CDC
pseudo : lutece
Beucoup d'émotion sous cette plume! CDC
pseudo : Claudie Becques
Merci à vous Obsidienne, Damona et Lutèce, d'avoir partagé avec moi ce moment de recueillement. Bien amicalement Clo
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