La glycine lance des filaments torsadés qui se balancent au vent et cherchent des points d'appui, autour desquels s'enrouler, pour étendre, encore, son royaume.
Pourtant, les feuilles tombent, déjà, des arbres : la glycine veut-elle conquérir de nouveaux espaces, avant que les premières gelées ne pétrifient tout le jardin ?
Ainsi mon coeur va-t-il au-devant des rencontres, alors même que l'hiver de la vieillesse –- qu'aucun printemps ne suit -- s'approche, pour me pétrifier, à mon tour.
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Style : Poème | Par michelconrad | Voir tous ses textes | Visite : 717
Coup de cœur : 18 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : damona morrigan
Il y a, de la beauté, de la joie, des parfums, des couleurs propres à chaque saison. C'est en hiver, que notre être sait apprécier pleinement leur intensité et leur profondeur. CDC
pseudo : Chrysalis
C'est très prenant, très touchant. Profond.
pseudo : obsidienne
tes poèmes sentent bon, Michel. Merci
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