J'ai vu le sans domicile,
Abandonné, seul son son île,
De vieilles fripes pour compagnes,
Et sa vie, devenue bagne.
J'ai vu le maigre vieillard,
Oublié, ne comptant ses déboires,
Ne reste de lui que cette pupille,
Qui ne cesse, de traquer les aiguilles.
J'ai vu la malheureuse prostituée,
Eternellement, sur ce trottoir apeurée,
Dont les traits si profond de désespoir,
Violent son existence chaque soir.
Et puis je t'ai vu toi...
Ne sachant braver le destin,
Bien incapable de voir les tiens.
Tu divagues, le doute t'emprisonnes,
Ignorant la chance que l'on te donne.
Ami, ouvre ton coeur aux beautés qui t'entoures,
Car lors de ces moments tristes, parfois si lourds,
Il ne doit régner en ton coeur, qu'un immense Amour.
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Style : Poème | Par cha | Voir tous ses textes | Visite : 413
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : VIVAL33
C'est vrai, difficile, quand la vie nous malmène, de continuer à avoir confiance, et en l'autre, et en soi... et d'ouvrir son coeur. J'ai beaucoup aimé. CDC
pseudo : damona morrigan
Tu trouves toujours les mots justes, ceux qu'il faut pour toucher la sensibilité du lecteur, ton ami devrait l'être aussi, touché. CDC
pseudo : obsidienne
déjà moins pauvre le bougre, enrichi de tes mots
pseudo : Claudie Becques
Sans vous connaître, rien qu'à lire ces vers, je sais que vous êtes une "belle" personne. Amicalement. Clo
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