Si j’avais su où cette journée me mènerait je me serais jamais réveillée

                           Je suis sortie j’ai vu l’enfer

                           Aujourd’hui dans la foule l’enfer était

Et les actions du démon

Les pleurs acharnés d’un enfant

                          Je suis dans la foule et c’est l’enfer

                          L’enfer est dans la foule

J’ai couru pour te rejoindre

As-tu compris ou pas

Aujourd’hui c’est la fin

L’enfer est là

                         Alors j’ai couru vu l’enfer

                         Ce qu’est l’enfer, de ne plus être avec toi

J’ai porté la Sainte Croix

Et l’Ange avec moi

D’un sourire entendu s’est caché

Tout fuit, l’enfer est libéré

                     Mais la foule est lunaire

                     Et la Lune n’attend pas : vois ce qu’est l’enfer

Quand ton signe coule

Car les planètes le brisent

L’homme amoureux chute

La Lune rit Jupiter gronde pleure enfin, vois ce qu’est l’enfer

                     Mais la foule n’attend pas

                     Car la foule est lunaire

Et l’enfer accueille

La pâleur les yeux bleus menteurs

L’intuition mortelle

La lune, ami, est dangereuse

Car les angoisses la lune en apporte

Et l’enfer angoisse les angoisses sont d’enfer

Petit, pieds- nus chante seul dans le métro

Et la foule est venue étrange, Comme l’enfer

Alors l’enfer a chanté le petit s’en est allé

Et de mes pleurs : la lune a ri

Les planètes te brisent , tu couleras

Et puisque tu coules, attends-moi

Je ne survivrai pas longtemps, je suis lune ,

Et puisqu’elle coule, je me brise

                      Car la foule est lunaire

                      Mais l’enfer a prit  la lune

Alors attends-moi aux aurores à midi

Si cela te plaît de rire de pleurer

Laisse-moi avec toi,

Pleurer de rire

                        L’enfer a gagné

                       La foule est infernale

Puis le soir j’ai découvert

Ce que toi tu n’auras jamais su

Ce qu’est l’enfer

Vraiment ce que l’enfer est

L’enfer c’est toi, quand tu m’as laissé

L’enfer c’est les autres

Car la lune est en eux

Mais ne t’es tu donc jamais demandé, ce que vraiment l’enfer est…

Tu ne savais donc pas

Tu n’as jamais pensé…

Que le véritable malheur, c’est de ne plus aimer.

                      Si la Lune, ami, m’avait prédit mon malheur,

                       Je n’aurais jamais connu l’enfer.

                       Si la Lune, ami, m’avait prédit mon malheur,

                       Je n’aurais jamais, cessé de t’aimer.