long fut ce chemin

le courage de revenir, d'exister a nouveau

pour toi, toi qui n'es plus là,

chaque mot est un supplice, un noeud au fond de l'estomac m'avertis du danger

parler de toi, évoquer ta présence, sacrilège

le coeur broyé rongé par la culpabilité, je te demande pardon

je te laisse partir et je t'implore de me laisser vivre

car ton absence est larmeet désolation

malgré la douleur qui hérisse mes poils je veux vivre

est ce un crime de vouloir être alors que tu n'es plus

deuil de toi

deuil de nous

est ce aussi deuil de moi

mon égoîsme me pousse a sortir de ta tombe a respirer a respirer

oui, je veux vivre, car aussi forte qu'était notre relation quasi fusionnelle,

mon coeur bat au rythme de la vie

tu resteras a jamais mon éternel, en moi