Un tonnerre sur la ville
Une avalanche de pas
Le petit homme remonte
Il crie sa faim, il crie sa joie
C’est incroyable un temps pareil
Cela n’existe pas
Impossible cette cité
Sans son ciel azuré
Quelques minutes encore
Et c’est le débordement des oued
L’apogée des sentiments
Les odeurs qui se mêlent
Mouillés de sang, mouillés les gens
Quelques minutes seulement
L’homme a le visage baissé
Englouti dans l’assiette
On n’entend que le bruit
Je veux rigoler
Car je suis celle à qui on dit
« Mange, mange » sans arrêt
C’est inné pour lui de manger
C’est inouï de manger ainsi
Les deux coudes sur la table
Totalement affalée
Mes yeux observent sans sourciller
Alger, capitale de la douceur
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Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 547
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : lutece
...Douceur,c'est ce que m'inspire tes textes sur Alger depuis que je les lis! Merci de ce rêve qui m'a transporté au fil de tes poèmes! CDC
pseudo : Karoloth
Cette série est vraiment agréable à lire. CDC !!!
pseudo : damona morrigan
Toujours aussi beau ! CDC
pseudo : batoule
Je suis contente que vous aimiez, merci lutèce, karoloth et damona morrigan
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