Dans la cour des grands hommes

Tu viens d’arriver.

Tu te distingues, tant par ta stature

Que par ta finesse d’esprit

De Gaulle, Malraux ou Jean Moulin

Impatiemment t’attendaient.

Ils ont su par leurs paroles et leurs actes

Entrainé tout un peuple vers la victoire

Comme toi, la réussite de ton entreprise.

Tu as la main sur le cœur

Et le cœur sur la main

Amour est ton ange gardien

Tu  joues avec les mots comme un jongleur avec ses poignards

Que tu rattrapes ou lances sur tes interlocuteurs

Au gré de ton jugement, qui savait être impartial

Tu diriges tes hommes dans la tourmente de l’humanité

Comme le berger conduit ses ouailles dans le droit chemin,

Tu emmenais tout les gens que tu appréciais

Sur les sentiers de la vie ou les cailloux sont polis et les roses sans épines.

Tu distribues du bonheur

Même si as une bonne mémoire

Tu n’as pas de rancœur.

Tu aimes la vie et la dégustes à pleine dents

Amateur de fine gastronomie et bon vivant

On est jamais si bien servie que par soi même

Aurait pu être ta devise

Lorsque que tu t’enfermes dans ton antre secret

Et passe la journée à mitonner

Oreilles de cochon, poularde, chapon

Pour égayer les dimanches en familles

Et les repas entre amis.

Te voilà au royaume des cieux

Garde bien ouverts tes yeux

Et continue de veillez sur eux.