Du béton sur les plaines suintant les pleures des anges ayant brulé leurs ailes pour un gout de meilleur… faut pas croire dans mes nuits la rose a le gout du sang et les papillons s’immolent à la lumière des néons.

Prendre un coup de speed pour bouger, sortir, aller voir si une fleur sort du goudron ou entre les pavés mouillés à la recherche d’un peu de douceur…

Regarder ces filles qui vendent leurs corps…marchande de plaisir pour des pauvres gars désespérés ou à tous ceux qui n’ont plus satisfaction à la maison…
Un tour dans ce pub au coin de la route…Endroit où ça braille, ça sent le tabac et la sueur…..L’alcool y coule à flot, le rendez vous des copains, pilier et autres mecs noyant leur solitude ou de peur d’annoncer leur licenciement à leurs familles…

Le roulis des voitures c’est arrêter laissant la chaleur remonter l’odeur de l’essence et de la gomme brulée et là les bouches d’égout fumantes comme les portes de l’enfer..
Ces mecs au fond de la ruelle qui se font un fix..Au dessus d’eux l’autre qui gueule après sa femme bientôt comme tous les soirs il en viendra aux mains..

Moi la nuit je regarde par ma fenêtre j’écoute le son de cette vie nocturne ou l’humain reprend son vrai visage…sauvage et belle la nuit est vivante…

Quand le jour pointe son nez…ces nuits réduisent en cendre pour un tout autre visage celui des gens bien, toutes ces personnes qui remettent ce masque de parfait gentleman.
Métro, boulot, sourires… Jusqu'à ce que la lune à nouveau fasse tomber cette parure…

A quand une vraie nuit reposante, dormir plus de trois heures d’affiler, retrouver les bras de Morphée…rêve devenu chimérique.
L’esprit embrumé les nerfs et la caféine tiennent éveillé.