Il manque un domaine physique au bas de ma porte
Si c’est si bien de sortir le jour de sortir la nuit est triste pour moi
Puisque sans domaine, physique, je me sens si seul.. chez moi
Et je reste à souffrir mais peu importe
Il manque un domaine physique sur mon palier
Lorsque après tes pas, ont foulé d’autres pas
Et blessée je l’ai été car j’y ai joué
Veux-tu savoir à quoi si je te dis son nom
Tu me riras certainement
Tu me hais depuis
Qu’à toi aussi il te manque un domaine physique
Au bas de ta porte au bas de chez toi
Et jusques tu me pardonneras
Dans tes nuits je le crois….
[Je t’aimais sur l’oreiller toi ton odeur tout y était
Oui, je t’aimais sous cet oreiller lorsque les murmures après
Les jeux interdits loin de la salle animée
Et les rires éclatants de la vieille tante aux aguets…]
Toi, mon avenir, toi mon souvenir
Je ne suis rien pas plus que toi
Qui est bien mieux pardonne moi
Depuis que tu m’aies quitté
Mais non je ne suis que malheureuse
Que crois tu donc
Que comme moi tu crèves qu’ailleurs même as-tu tenté ?
Je le crois mais je le sais
Pas plus que toi mais bien plus je crois
Que je hais de ces nuits de ces rêves
De ma vie
Qu’on a maudit, je pense, quand on t’a enlevé.
Tu es donc, et je ne peux t’oublier, puisque, contredis-moi,
Tu es toujours et que je n’ai pu t’inventer
Oui je t’aime cher Alcide
Mon monument placide !
Oh si seulement, dieu, je t’avais rêvé !!
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Style : Poème | Par charlie-jane lorden | Voir tous ses textes | Visite : 523
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