Je survole internet le regard défait,
J’aperçois les débris de mes étranges pensées,
Tous ces songes radioactifs, ces écrits périmés,
Je suis proche de l’ultime effet.

Et toi tu sèmes des petits mots qui m’affolent,
Tu n’ignores plus ma vie sage et ronde,
Tu ignores ma folie, ma fatalité à écrire ce monde,
Je m’isole près de toi et j’en raffole.

Je te dois un éclair, ce texte est à toi, tu sauras alors qui je suis,
Tu partageras le tonnerre de mes sens, les acrobaties inutiles de mes mots, les pirouettes désarticulées de mes esprits,
« Comme une pensée machiavélique, elle se restaure en profondeur, explorant de fait les arcanes de mon corps délavé. Elle m’est impossible à supprimer tant elle prend racine dans la moisissure galopante. C’est une cohabitation nouvelle dont la production sera à terme la livraison d’un opus inégalable.
Comme tu es vivante.
Comme tu galopes.
Comme tu me séduis. »
Astrid,
Est-ce une autoroute malheureuse que je t’ai bâti,
Dans ces territoires non conquis ?