Hier j'ai taché de retenir sa course folle
Dans l'alcool de ton cou ou caché dans ton col.
Je sombre !Je sombre dans le blanc ! Je me grise !
C'est pourtant sur mon flanc que ta flèche s'est prise!
Stupide cupidon dont l'emprise m'affole!
Cupide et rapide ce poison qui me colle!
Ce tabac m'a battu !C'est mon coeur qui le prise.
Nature sans saison! un reste violacé
Du ciel terrestre, quand le reste s'est lassé,
Qu'il n'y ai plus a mon cou ce collier du hasard
Que mon soleil n'ai plus l'amour en eclairi
Quand tes mèches brunes me font un rideau noir
Je sombre enfin ! Dans le brun, je sombre et noircit!
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Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 677
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : monalisa
MERCI DE CE POÈME PERCUTANT D'UN SUJET CONNU ET VÉCU PAR BEAUCOUP DE GENS . PENSONS QUE LA VIE EST UN SOUFFLE ET QUE L'ON DOIT RESPECTER CE CADEAU PRÉCIEUX QU'EST L'EXISTENCE. FANTOMIALD MERCI.
pseudo : Motus
Très beau! léger et lourd en même temps, chapeau bas.
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