C’est un homme grand et svelte
Qui, à longues enjambées
S’achemine vers l’université
Il entre par la porte de service
Son ami, c’est l’agent de sécurité
Alors il se précipite sur elles
Elles sont quatre, que des jolies fleurs
Des roses rouge sang, rose baiser, jaune émoi
Blanc immaculé, comme toi cité de la joie
Entré dans sa maison, il trempe les belles
C’est comme si elle frétillaient de joie
Alors il se rapproche d’elles
Mais a son grand désarroi
Seules la rouge et la jaune exhalent
Les autres sont sans voix
De la fenêtre le bruit d’un crieur
« Sardine vé-ri-table, sardine vé-ri-table ! »
Et le canari qui piaille dans sa cage
Et puis une femme emplie de grâce
Le repas sur un plateau qu’elle dispose devant lui
Et puis des pleurs, doux comme la main d'une vierge
Doux comme ta main ma sœur
Toi qui n’as jamais enfanté
Alger, capitale de ma douleur
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Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 567
Coup de cœur : 13 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : lutece
Je l'aime cette ville sans la connaître, elle exhale une douceur de vivre, la vraie vie dans toute sa simplicité! Merci et bravo pour ce partage CDC
pseudo : damona morrigan
Toujours aussi beau ! CDC
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