Les eaux du lac se sont refermées

Sur un corps sans vie d'une nuit d'été.

A ses pieds, il n'y avait plus que misères

Engendrées, par nos mères, par nos pères.

Sociétés qui s'enrichissent,

Quand les autres s'appauvrissent.

Qui sont-ils? Pour nous faire souffrir

Sans relâche sans fin et nous faire périr.

N'en avez vous pas assez de vous faire berner?

Avez-vous oublié de vous battre, pour y arriver.

Les anciens l'ont fait, parfois au péril de leur vie

Et vous que faites-vous?

Une poignée lève le poing, les autres ne font rien.

Il est temps, grand temps de réagir.

Les étudiants sont là, à chaque rentrée

Ils se jettent dans la mêlée.

D'autres suivent, les pas sont lents

Les réactions divergent et se font difficiles

Je suis pendu, je suis défenestré, je suis ...

Réagissez, pensez aux enfants

Allez de l'avant, sinon que leur restera t'-il?

Un monde sans forêts, sans usines

Un monde sans poissons, boites vides

Un monde de riches, sans les pauvres

Un monde qui s'écroulera, sauf les rats

Un monde sans enfants, ne sera plus...

La terre ne sera plus, la lune non plus.

Qu'aurons nous fait en si peu de siècles

Deux cents ans pas plus,

Le néant....

                                                                          Kathleen Vrindts