On écrit, d'abord, par souci de plaire, de séduire, d'apitoyer. Plus tard, l'ambition se restreint : on dit l'oiseau et le nuage qui passent. On écrit tellement que l'on ne sait plus, un jour, tout ce qu'on a écrit : des bribes de poèmes reviennent. Sait-on encore pour qui on a écrit ?
On écrit parce qu'on s'est cru, longtemps, une plus belle âme que celle de tous les autres, --et l'on découvre, un jour, que notre âme ne vaut pas davantage que celles des milliards d'êtres humains qui peuplent la planète, et dont les âmes (et la nôtre, indistinctement de toutes les autres) finiront par redevenir des étoiles, dans le ciel, d'où elles sont venues.
H./Mar/7/9/10/17H15
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Style : Poème | Par michelconrad | Voir tous ses textes | Visite : 503
Coup de cœur : 17 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : damona morrigan
Merci maître des mots et de la sagesse, CDC
pseudo : Karoloth
Sait-on jamais pourquoi on fait les choses ? Vivre c'est agir. On se plie à cette loi comme tous les êtres animés. Le reste n'est que le vent de nos pensées.
pseudo : lutece
Des mots si vrais!
pseudo : Eugénie
Oui, beaucoup de sagesse et de sincérité dans ce texte. Bravo, et merci pour le partage
pseudo : X5babou
alors moi je suis pas d'accord! moi je n'écris pas d'ABORD pour plaire. J'écris pour moi et je ne pense pas à ce que les gens en penseront. Je les publient parce que j'aime lire les textes des autres et que je considère qu'il s'agit d'un partage.
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