A l'antre livide du foyer miévreux,
Mon esprit nourri par une langueur extrême
Opprimait les heures qui s'épuisaient tels feux
Des passionnés au sein de l'alcôve à même
D'attiser des charmes subreptices et tendres.
L'Instant Naïf dédaigna l'essence vague
Aussi dérisoire que l'invisible "attendre",
Ellipse trompeuse d'un "tic-tac" où divaguent
Engrenages de passés pompeux ou tremblants
Sous les fruits peu glorieux d'une jeunesse vive
Et dénuée de valeurs tutrices, ou de semblants
D'amours au courroux infirme. Contemplative
Indécence des nébuleuses de jadis,
La nuit mentholée mourait, pâles myosotis.
Mignardise
Temps impassible, indicible, file. Ignorance humaine ...
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Style : Poème | Par Mignardise 974 | Voir tous ses textes | Visite : 456
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : fightwriter
C'est exquis ! Je suis désolé, je m'excuse...
pseudo : féfée
Quelle poésie ! Du grand art... CDC
pseudo : damona morrigan
Superbe ! CDC
pseudo : lutece
CDC admiratif!
pseudo : malone
CDC admiratif! hey y'a comme un écho...
pseudo : Mignardise 974
euh merci pour l'écho Malone ! Toujours un plaisir, vos commentaires. merci bcp =D
pseudo : kathleen
Je rejoins féfée, c'est un plaisir de te lire.
pseudo : kathleen
Je rejoins féfée, c'est un plaisir de te lire.
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