Quand j'étais lycéen, notre Professeur de Lettres, un jour, mit au défi les élèves d'aller acheter les Fleurs du mal, en sortant du Lycée. Par soumission , ou parce que le titre me faisait rêver, je fus sans doute le seul de la classe à courir acheter le livre, ce jour-là.
Mais ce n'est pas Baudelaire, mais Apollinaire, qui devait, un peu plus tard, me prendre par l'épaule, pour me guider sur les chemins de l'écriture, et, plus précisément, grâce à une édition de ses Poèmes, sur la couverture de laquelle figurait le Calligramme « Il pleut des voix de femmes... ». Je m'émerveillais de voir comment les mots pouvaient sortir de leur prison de lignes, et , chaque fois qu'il pleut, comme encore aujourd'hui, je me récite ce poème, inégalé, à mes yeux : « c'est vous aussi qu'il pleut, merveilleuses rencontres de ma vie, ô gouttelettes... »
H./Mar/7/9/10/18H10
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Style : Poème | Par michelconrad | Voir tous ses textes | Visite : 467
Coup de cœur : 16 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : ifrit
Comme je vous comprends, et vous rejoins !
pseudo : damona morrigan
Merci. Je lis tous vos textes et souvent les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. J'ai découvert le calligramme, encore merci pour vos leçons.
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