J'aurais tellement aimé te dire ces mots que tu voulais entendre,
Et te revoir un jour sourire, se regarder et se comprendre.
Mais tous mes maux sont silencieux, ils m'accompagnent et me tourmentent,
Comme un carcan, si douloureux, qui m'emprisonne et qui me hante...
J'ai fait un rêve, une prière, où tu ouvrais tout grand les bras,
Où il n'y avait plus de barrière, où tu me serais contre toi...
Tu ne cherchais pas de coupable, tu étais là, tout simplement,
Auprès de moi, à cette table, profitant de tous les instants.
Pourquoi est-il si compliqué de laisser vivre ceux qu'on aime,
Pour ce qu'ils sont en vérité et leur droit à rester eux-mêmes ?
L'Amour est un cadeau du ciel, il met du baume sur nos vies ;
L'intolérance n'est qu'un fiel, qui se diffuse et nous détruit...
Je ne suis pas à ton image, peut-être te sens-tu trahie,
Mais vois-tu, la petite fille sage, voit autrement le Paradis.
Il n'y a personne à blâmer, car aimer n'est pas une faute ;
Tu n'as rien à te reprocher, alors ne ferme pas ta porte.
J'aime autrement, j'aime une femme, comme je n'ai jamais aimé,
De tout mon être, de toute mon âme, et n'ai pas à m'en excuser ;
Et je veux croire que ton amour saura éteindre ton chagrin,
Que mon bonheur est, pour toujours, ta priorité de demain...
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Style : Poème | Par Blanche Plume | Voir tous ses textes | Visite : 990
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Commentaires :
pseudo : bijoucontemporain
une confession qui mène droit au paradis... merci
pseudo : ficelle
Blanche Plume, ton poème appelle à la tolérance, la vraie tolérance, celle qui touche l'Homme, intrinsèquement. Ton poème exprime avec amour les incompréhensions sociales...C'est très émouvant de te lire. Je te remercie de nous faire partager ce si beau poème.
pseudo : monalisa
MERCI DE CE MERVEILLEUX POEME. LES MOTS ME FONT SILENCE DEVANT CE CHEF-D'OEUVRE DU PARADIS.
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