Le pourtour oculaire creux et boursouflé,
Le regard laiteux, d’éclairs pourpres traversé,
Sous l’impact, l’arcade sourcilière soufflée,
La main salace et ses élans, maux augurés.
Les nuits nacrées de plaintes muettes et cris
Sourds cueillent la servitude amène qui prie
Ainsi que la peur supplicière rafraîchit
De ses caresses sournoises, l’enfant épris
D’innocence aveuglée. Parmi les cavées vides
Que ta violence pédante au pouvoir aride
A creusé sans relâche – avilie d’orgueil,
Qu’est-ce donc à présent ces pleurs que tu accueilles
En ta poitrine si contrite par le poids
De la solitude hâve que se taisent émois ?
Mignardise
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Mignardise 974 | Voir tous ses textes | Visite : 519
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : féfée
CDC !!!
pseudo : w
Un magnifique poème relatant une histoire tragique. C'est poignant. CDC
pseudo : fightwriter
TOut simplement Magnifique ! CDC !!!
pseudo : damona morrigan
Excellent ! Immense CDC
pseudo : JEAN PIERRE
Immensément profonds...Immensément touchant...Immensément magnifique... Révérence belle amie !
pseudo : Mignardise 974
Merci infiniment
Nombre de visites : 68617