O belles nuits qui transpirent le désespoir !
O langoureux passés où se meurent passions !
O majestueuses Perséides, doux miroir !
O froid incisif qui épie ma déraison !
Livrant mon rien d’esprit au tout universel,
Je vois partir ma vie onirique et banale ;
Les souvenirs s’entrechoquent pour l’éternel.
Mon âme soupire dans un monumental
Fracas comme un corps qui se démantèle. Vide
Aspiré en de ténébreuses profondeurs,
La pensée, vaine, s’enterre avec sa lucide
Enveloppe et la tautologie aux terreurs
Irrémédiables. La nécessité humaine
Ou fatalité précoce succède aux peines.
Mignardise
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Style : Poème | Par Mignardise 974 | Voir tous ses textes | Visite : 510
Coup de cœur : 11 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : w
Très joli. CDC
pseudo : Karoloth
Cette rose sans cesse attire mon regard vers la gauche chaque fois que je rend visite à l'un de tes textes. Celui-ci possède une ambiance étrange. CDC
pseudo : Mignardise 974
Pour la fleur, elle m'a bcp plu ce qui explique son apparition dans mon profil =). et pour le texte, l'ambiance est en effet étrange par son rapport à la mort ^^
pseudo : féfée
J'adore tous ces sons et toutes ces sensations qui émanent de ton texte. CDC
pseudo : Mignardise 974
=D
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