Je suis comme cette odeur,
Qui fuse des violons,
Un simple gribouillis,
Que personne ne comprend,
Un œil borgne avachi,
Qui lit un mot sur deux,
Le ronron oublié,
Du chat devenu sourd.
La grosse caisse entonnait,
Des airs de mitraillette,
Quand il levait le bras,
Pour tuer les nuages.
Je ruminais mes pleurs,
Quand les cordes pincées,
Du vieux Stradivarius,
Fabriquaient le malheur.
Je suis comme cette fleur,
Qui pousse entre les rails,
De la gare oubliée,
Celle du train fantôme.
Chaque nuit je l’attends,
Le frêle tintement,
De la lourde machine,
Qui oublie de passer.
Les danseurs de la nuit,
Faisaient, en remuant,
Comme des ronds dans la brume.
A leurs pieds si agiles,
Les vers de terre anxieux,
Attendaient patiemment,
Le retour du matin,
Perdus dans la tourmente.
Laissons le flacon clos,
Scellons le verre doré.
Les si vieux souvenirs,
Parfums qui s’évaporent,
S’émiettent dans l’oubli.
Et moi je ne sais plus,
Si tu es vieille dame,
Ou jolie demoisELLE…
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 464
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : féfée
Quelle poésie... Que d'images, de sensations... Magnifique ! CDC
pseudo : damona morrigan
J'aime beaucoup ! Surtout les images qui s'en dégagent, merci CDC
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