Voix ardente de mon cœur, je vais te céder.

Ma bien aimé, écoute, je dois te dénuder

Mes sentiments profonds. Après, si tu le veux,

Tu pourras t'enfuir, mais avant entends ce vœu :

"Comme les confitures Bonne Maman,

Mon cœur dégouline de bien bons sentiments.

Un jour, je t'ai vu; ça m'a fait comme un claque.

Émoi semblable à un jour de solde à la Fnac.

Mon cœur chauffe à te voir comme dans un grand four.

Plus complexe que les rayons de Carrefour,

Ton âme m'échappe tel un gros camion vif

Lancé par grande vitesse sur le périph.

Tes sms du matin, du jour et de la nuit

Ont illuminé ma vie et mon Blackberry.

Aujourd'hui je te le prouve par mes ardeurs,

Je tiens bien plus à toi qu'à mon ordinateur."

Enfin libéré, de mon intime secret,

Je demande ta main, dans ce monde imparfait,

Où l'amour, pour beaucoup, est devenu coulant.

Ô que je te regrette temps des Maupassant.