Le ciel s’effondre autour des maisons en plastiques, nous marchons sur le dessus d’un univers à l’envers, le sang bouillonnant dans nos veines bleues glacées. Buvant le vide de l’atmosphère, aucun espoir viendra soulager notre soif de vivre. Je suis assise sur une supernova, il neige et je brûle, j’observe vos âmes affolées se jeter au milieu d’un combat perdu. Le souffle de la vie a le gout amer d’une partie de jambe en l’air. Nous avons joué, vous avez misé cette terre, nous avons tout perdu. Il ne nous reste qu’une tonne de poussière provenant de notre connerie ; Pollution pensant éphémère a détruit le reste de nos croyances ! Que c’est amusant de contempler la roue tourné. Seule ma plume continuera d’exister, même si tout comme vous, pauvres fous, j’en perds la raison de respirer.