Rats des villes, rats des champs... Qu'il soit dodu ou maigrichon, plutôt docile ou bien grognon, Qu'il soit fortuné ou rincé, il n'a, au fond, rien inventé. Il pourra toujours se vanter d'être érudit, ou mignonnet, Il ne lui faut pas oublier le terme de sa destinée... Car peu importe sa couleur, ses connaissances ou ses valeurs, Qu'il soit de la ville ou des champs, cela n'importe pas vraiment. Le principal, en vérité, c'est qu'il avance sur les sentiers Qui de tout temps sont empruntés et le seront encore après ! La même terre, le même blé, un même ciel à partager. Une planète qu'il fait tourner, ou bien se plait à le penser, Mais qui tournera dans mille ans, lorsqu'il aura fini son temps... Petit rongeur, profite bien, savoure et hume les parfums, Régale-toi de ses instants, de choses vraies devient gourmand, Car la roue tourne obstinément, et ne fait pas de sentiment... Tous droits réservés par et texte de Blanche Plume 2010
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Style : Poème | Par blanche plume | Voir tous ses textes | Visite : 597
Coup de cœur : 14 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : Karoloth
Je ne suis pas toujours sensible à tes écrits, mais là, j'avoue avoir été séduit. Bravo ! Et CDC, ça va se soi.
pseudo : lutece
Quelle belle leçon de vie, j'ai adoré! CDC
pseudo : damona morrigan
J'aime beaucoup ce poème, merci et CDC
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Un texte d'une grande sagesse. Bravo ! Cdc.
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