Dès que les étoiles parsèment le firmament
Des voitures au loin tels des verts luisants
Dans les bois aux renards disparaissent
Puis, dans les plaines aux chevaux réapparaissent
En bas la civilisation s'assoupit
Les lampadaires luisent, seuls signes de vie
Quelques arbres bruissent flegmatiquement
Les hiboux s'échappent dans un dernier hululement
L'horizon s'arrête là où vagabonde sans trêve
Mes pensées aussi pures que l'eau et mes rêves
L'air frais m'envahit soudainement, je frissonne
Dans la vallée les douze coups de minuit sonnent
Lentement se ferme mes paupières, léthargie
Je m'endors sereine dans un bien être infini
Sous mon corps, un battement, la terre veille
Pour que demain à nouveau je vois le soleil
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Style : Poème | Par AlOranne | Voir tous ses textes | Visite : 571
Coup de cœur : 15 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : damona morrigan
Magnifique ! J'adore, merci CDC !
pseudo : lutece
Tes descriptions sont si précises qu'en fermant les yeux on s'y voit! Merci pour ce partage! CDC
pseudo : w
Voilà un mois que je me languissais dans le manque de la poésie d'AlOranne. Et tout s'éclaire à nouveau à la lecture de ses mots savoureux. Merci à toi. Une très belle oeuvre bâtie sur un socle de sensibilité qui me touche. Bisou.
pseudo : Karoloth
Atmosphère... Les bonheurs du plein air bien retranscrits. Cdc
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