Je n'y crois plus.
J'ai pris l'aube et longtemps cheminé
Tout au long du sentier où d'antan tu m'enmennais
Dans ces doux matins parfumés, sous cette fine rosée
Ces gouttes d'eau où tu disais " Regarde, c'est beau pas vrai ? "
La peur de mourir sur tes lèvres empourprées
Dis y croyais-tu hier encore quand tu me murmurais
Tes utopies tremblantes sur un coin d'oreiller
Je me suis damné pour l'ivresse amoureuse et ses vertiges à bon marché.
Ne me dis pas que t'y croyais
Fais au moins semblant, trouve une idée
J'ai perdu le ciel, cette étoile illuminée
Qui guide les âmes perdues dans la pénombre des charniers.
J'ai perdu le souffle à n'en plus sentir le goût
De tes mille baisers venant lentement me crucifier le cœur
Oublié ces nuits d'ivresse dans lesquelles tu ravalais mes peurs
L'aube se couche de paresse, je deviens fou.
L'aube n'aura plus sa couleur d'antan
Juste une pâle lumiere éclairant nos suppositions
A se dire mon Dieu, que c'est excitant
De se consummer aux rayons d'un soleil dénué d'horizon.
Ne me dis pas que t'y croyais
Fais au moins semblant, trouve une idée
J'ai perdu le ciel, cette étoile illuminée
Qui guide les âmes perdues dans la pénombre des charniers.
Dans un silence slave je te demandais
Si tu dansais, volage, pour quelques mots
Glissés au creux de tes reins, ancrés dans ta peau
Y croiras-tu encore demain quand tout sera terminé ?
Tu le sais, la réalité ce n'est pas ces verres vides de désirs
Plutôt ce vide dans mes mains
Quand à l'aube tu n'est plus qu'un souvenir
Limpide et lointain.
Ne me dis pas que t'y croyais
Fais au moins semblant, trouve une idée
J'ai perdu le ciel, cette étoile illuminée
Qui guide les âmes perdues dans la pénombre des charniers.
Si un jour par malheur je venais à te manquer
Retourne à cette falaise où Dieu nous criait
" Sautez pauvres fous avant de vous immoler"
Retourne jeter les cailloux dans notre mer déchaînée.
Et s'il te vient de retrouver l'idée
La folie de te jeter dans mes bras tremblants
Alors écris moi une lettre et jette la au vent
Tu le sais, je ne suis pas de ceux qu'il faut aimer.
Mais de grace,
Il faut rester de glace
Pour supporter nos émois
Qui d'un geste s'enraillent au son de ta voix.
Dis moi, est-ce que t'y crois toi ?
Est-ce que t'y crois toujours ?
Y as-tu cru un jour ?
"Toute
représentation ou reproduction intégrale ou
partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Katagena | Voir tous ses textes | Visite : 207
Coup de cœur : 10
/ Technique : 6
Commentaires :