Tu verras l'horizon
D'une blancheur calme,
A toi la raison
D'un coeur qui falme
Et l'opaline blême
L'orateur jouera,
De son instrument enchanteur- tu verras!-
Ce sera beau quand même!
Tu verras qu'on dansera
La sarabande,
Et toi que tu me diras
«Oh! ma belle blonde»
Et des rubans colorés,
On en aura autour du cou,
Lorsqu'il croulerons en masse,
Tu seras frêle comme un bijou!
Et là... que tu m'embrasses...
Lorsque tu boieras, ton jus de rose,
Tu me diras " tiens que cette fleur..."
Et absorbée par toi, je t'épargnerai,
Mes malheurs..
Et toi: "ose.."
Soudain, à une terrasse modeste,
Nous nous installerons...
Toi m'habillant d'une veste
Et moi, "nous prenons"...
Puis ensuite viendrons les beaux manèges
De couleurs roses, oranges,
Et tout à coup les tempêtes de neige,
Oh! c'est étrange!
Puis devant nous un monsieur sans les lunettes
Son regard flou et noir
De ses yeux nous guette,
Et moi qui croyais qu'il ne pouvait,
Nous voir!
Puis derrière les fêtes,
La mer est calme,
Des barques bien prête,
Nous font quitter le drame!
Que ces choses que nous ayons vues!
Toi et moi, mon amour,
Oh! toutes ces choses que nous avons vues,
Nous suivrons pour toujours.
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Style : Poème | Par charlie-jane lorden | Voir tous ses textes | Visite : 520
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