Avec le temps si gris,
Plus plat que son sourire,
Plus dur que son mépris,
Il s’attend même au pire.
Il redoute surtout,
Que son image s’efface,
Qu’elle devienne dégoût,
Comme un amour sans trace.
Son parfum, dans la fête
C’est un vieux cheval fou,
Qui colle dans sa tête,
Comme un caramel mou.
Sa jolie bouche absente
Et sa moue assassine,
L’entraînent vers cette pente,
Que son humeur ravine.
Sans elle, point de soleil,
Il est au fond du trou,
Muraille qui mure son ciel
Et porte au lourd verrou.
Son âme est rabougrie,
Par les nuits sans violon,
Depuis qu’elle est partie,
Les jours deviennent si longs.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 272
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Commentaires :
pseudo : Mignardise 974
Immense CDC
pseudo : lutece
CDC pour tes mots profonds
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