Je ne dédierai pas ce texte. Rien n’y servirait puisque la personne à qui je m’adresse ne le lira probablement pas.
À l’heure où j’écris, il est aux environs de minuit. J’étais dans mon lit, tentant vainement de m’endormir, chose que je ne parviens plus à faire depuis quelques temps désormais. La raison est autre que le sujet que j’aborderai dans ce texte, quoi que peut-être relatif, bien que de manière subtile.
L’amour est un sujet que j’aborde souvent au sein de la multitude d’essais que j’écris, et ce soir encore c’est de cela que je palerai, d’une façon plus indirecte et on ne peut plus subjective. Je n’en ferai pas l’éloge malheureusement, en dépit de la considération que je me dois, comme toi et tout le monde d’ailleurs, de lui vouer. Je suis responsable de mes actes comme de mes émotions, je ne remettrai donc jamais la faute sur autrui lorsqu’il n’y a pas lieu qu’il en soit ainsi. Il m'est préférable de le mentionner, et désormais c'est fait, je peux donc commencer.
Mon coeur blessé te réclame souvent, et je m'en veux de le laisser ainsi dans la douleur, car cette celle-ci m'atteint moi-même et si tu savais à quel point, tu me vouerais la plus grande des commisération, j'en suis certaine. Crois-moi, je ne veux pas de ta pitié (et je sais de toute manière que je ne me verrai jamais accordé ne serait-ce qu'un fragment de ton attention), car je saurai faire face seule, comme je le fais depuis trois ans et saches qu'un jour ou l'autre, j'en aurai dignement terminé avec toi. Mais c'est difficile. Oh mon Dieu ! Si tu savais à quel point j'ai mal, encore aujourd'hui. Je ne sais pas si quelqu'un, sans le vivre, peut imaginer la douleur que j'éprouve. Je t'en veux de me laisser ainsi, toi qui disais m'aimer, toi qui me promettais de prendre éternellement soin de moi alors que tu n'as en fait, jamais su le faire. C'est aujourd'hui que j'en ai le plus besoin et tu n'es plus là. Tu vis ce bonheur que j'aimerais vivre et que je mérite plus que toi, et cela me semble injuste car je pense encore à toi alors que ce n'est qu'à sens unique. Mais crois-moi, je saurai continuer sans toi, car cette séparation était inévitable et je me dis que je suis probablement mieux sans toi aujourd'hui. Que ce soit avec toi ou sans toi, j'en souffrirai de toute manière. Mais je t'acceptais telle que tu étais, et aujourd'hui encore j'en ferai de-même, et c'est probablement cela que tu n'as jamais réussi à comprendre. Ton égocentrisme à détruit bien des choses, ce que nous formions mais surtout ce que je suis, qui se détruit petit à petit, encore et toujours. J'aurai remué ciel et terre pour te satisfaire et te combler, et malgré celui que tu es, que tu as toujours été, je t'aimais du plus profond de mon être et je fermais les yeux sur les moments les plus difficiles que tu me faisais endurer. C'est une preuve d'amour plus que pertinente, et mon plus grand dépit, aujourd'hui, est de constater que ton ineptie est bien trop profuse pour que tu puisses admettre que ma sincérité démontre tout ce que j'ai toujours éprouvé pour toi. J'espère qu'un jour tu en tiendras compte, car toi tu vis ta vie au mieux pendant que moi je tente vainement de t'effacer, et aussi difficile que ce soit, je garde espoir qu'un jour je parviendrai à te remplacer et à revivre, j'espère que ce jour arrivera, et que tu constateras la perte dont toi seul est responsable et que tu regretteras... Ce que j'espère surtout, c'est qu'un jour tu reviendras. C'est inconcevable et pourtant, magré tout ce que tu m'as appris de toi, j'aimerais tant...
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Style : Pensée | Par Slytherina | Voir tous ses textes | Visite : 748
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Commentaires :
pseudo : milania caetano
j'aime trop ta photo...et courage pour ton texte CDC
pseudo : damona morrigan
Encore un texte sublime dans la pensée, une pensée juste, sincère. Je l'ai vécu donc je vous comprends très bien, je pense que c'est pour cela que j'aime vos écrits : émouvant, touchant CDC Merci.
pseudo : damona morrigan
22 août, je reviens sur vos textes sublimes. J'espère avoir l'honneur de vous lire dès la rentrée, je suis impatiente. Avec toute mon admiration et mon affection pour votre plume divine.
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