Journée dansante, les fleurs sentent le roseau fané, l'esprit naturel se repli sur sa liberté.
Soleil brûlant qui sombre indéfiniment dans une odeur de sang, le rouge écarlate s'engouffre dans cette misérable terre avant de s'évanouir dans l'art sombre de la guerre.
Chants enivrants qui bercent les vagues de lumière, lentement, calmement, ils caressent les paupières et cette froideur, qui semble entourer le cœur, finie par disparaître sans jamais dévoiler tous ses mystères ivres de prières.
Elan joyeux, mouvement périlleux, le saut parait possible mais la chute encore moins impossible, êtres noirs déchirant ce sol macabre finissent par s'émouvoir devant l'appel du sabre.
Loin vers l'horizon la brume dissimule les corps meurtris ainsi que ce son fleuretri qui s'engouffre dans les tympans jusqu'au moment ou s'oubli le temps. Lisière de paix semble si loin de tous les faits, agissant sans réfléchir les sentiments perdurent loin des souvenirs.
Et puis dans ses yeux cette lueur qui brille de mille feux éclairci le ciel nuageux, sourire d'enfant tellement innocent qui un jour un cru pouvoir changer l'histoire avant de succomber dans les sombres Abymes de ma mémoire.
Chemin faisant, n'ayant que pour seul breuvage les gouttes issues de nuages, marchant dans le désert de l'incompréhension et se demandant quel était le plus profond de ses sentiments, un seul et unique visage remplissait ses pensées de vastes paysages.
Mais maintenant plus rien ne sert de pleurer tout le mal est fait...