si’il suffisait de pleurer,
rien que pour oublier un peu,
il faudrait s’envoler dans les cieux,
invoquer tout l’amour de dieu,
pour ne pas s’arracher les yeux,
et laisser la lumière divine entrer en eux.
S’il suffisait d’écrire,
pour ne plus souffrir,
nos mains seraient vite fatiguées,
nos vies dans l’oubli sombrerai,
nous ne pouvons pas nous laisser aller,
pour rien au monde nous devons céder.
S’il suffisait de parler
pour soulager nos peines,
un jour surement nous nous rencontrerons,
pour parler de cette tristesse
qui nous a fait sienne,
dans les méandres terrifiants de sa prison.
Si il suffisait de cracher ce venin de l'enfer,
à la figure de ces malins aux têtes de vipère,
pour que ça soit eux qui atrocement en meurs,
cesseraient enfin notre agonie et infinis pleurs.
S’il suffisait de vomir cet étrange et douloureux mal,
pour se débarrasser à jamais de cette souffrance viscéral,
pour songer à nouveau aux valeurs suprême de l’amour,
je prendrai ta main pour te dire tendrement en ce jour,
qu’aujourd’hui est enfin arrivé notre tour mon amour.
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Style : Poème | Par italogreco | Voir tous ses textes | Visite : 442
Coup de cœur : 13 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : féfée
Nos maux sont une prison. Difficile d'en trouver la clef... Grand CDC
pseudo : lutece
Ton texte est fort et profond! Bravo à toi! CDC
pseudo : damona morrigan
Tu es une personne très attachante tu sais, tes mots sont beaux même dans la douleur. Enorme CDC
pseudo : Mignardise 974
sublime, GIANT CDC ! j'admire la force et la volonté de transcender tes maux qui frappent directement quand on lit tes compositions. Je suis toujours de tout coeur avec toi ! courage ! =)
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