Toi l’ennemi de ma jeunesse, la sagesse incarnée affalée dans son fauteuil à courtiser le peuple pour un peu de tendresse, cette maladresse qui fait qu’on doit bien mourir un jour. Toi qui me vole mes plus belles années pour les transformer en maudits souvenirs.  Le créateur d’un passé à pleurer et un futur à acheter, mais ce présent qui m’ennuie n’a rien d’un conte de fée. Je pensais grandir et ce sont des rides et des regrets que tu me réserves. Toi qui m’a donné une claque bien mérité pour me rappeler la fragilité d’un sourire, celui que personne ne voudrait affronter et dont Peter Pan redoute tant. L’assassin des rires d’enfants. Pour qui je prendrais le temps de perdre mon temps à te conjuguer à tout les temps, toi le Temps.