L'Histoire
C’était il y a longtempsUn jour de grand printemps,Tu es venu au mond’Dans un endroit immond’.Ta mèr’ te voulait pas,Ton pèr’ n’était pas là ?C’est ta grand-mèr’ chérieQui dans ses bras t’a pris.Ta mèr’ ell’ est partieFair’ sa vie à Paris.Tu passas ton enfanc’Là bas près de la Ranc’.Un jour t’as pris le trainSans un bagag’ en main,Tout t’était inconnu,Toi t’avais rien voulu !Ta mèr’ et son mariT’attendaient à Paris.Tu les connaissais pasMais t’avais pas le choix.T’as connu trois beaux-pèr’Ton pèr’ rest’ un mystèr’ ?Ta mèr’ un jour d’étéSes yeux se sont fermésEmportant son secret,Te laissant tes regrets…Tu t’es marié « comm’ ça ! »L’amour n’y était pasCar son amour à ell’Il avait pris des ail’En se donnant la mortIl a quitté le port !…Un beau bébé est néUn dernier jour d’année,Mais peu de temps après,Un ange l’envolait !Après quelques annéesMoi j’ai pointé mon nez.Mais l’amour entre vousJamais au rendez-vous.Je garde des dimanch’Un souvenir étanch’ :Nous allions sur sa tomb’Je revois la colomb’Mon frèr’ dans cet écrinM’avait lâché la main !Déjà je promenaisAu fond de moi secretComm’ une malfaçonCar j’aimais les garçons !Pour le qu’en dira t’on,Les valeurs, les flonflons,Un jour devant le mair’Le curé « dix de der ! »J’ai dit « oui » pour la vieEt là c’était parti !J’ai façonné ma vieMais surtout sans faux pli ;Des enfants, un’ maison,Un travail, des passions…Un jour sans crier « gare »Un soir d’heureux hasard,L’amour j’ai découvertPar un beau soir d’hiver !…Sentiments inconnus ?On ne s’appartient plus…C’est au plus que parfaitQue mes jours s’étiraient…Mais nous étions trop loin,Le manqu’ à coups de poingMe laissait en souffranc’Par tes trop longu’ absenc’.Tu coulais dans mes vein’,Ma vie n’était plus mienn’ !A tous nos rendez-vousTu me rendais plus fou !Toi, tu m’as attenduMais moi, je n’ai pas suPrendre la décision,Plutôt « péter les plombs » !J’ai perdu la raison,Parti en dépression…Mais l’amour fut plus fortJe sais qu’il a eu tort !…Un soir au téléphon’,J’entends tes mots qui tonn’ !Je n’ai rien vu venir,T’as pas voulu mentir.Le destin sur ta rout’Avait semé le dout’Tu avais rencontréQuelqu’un d’autr’ à aimer !J’ai joué les hérosPourtant, j’étais K.O.Je t’ai dit « je m’effac’ »Je n’ai pas su fair’ fac’ !Les mois et les annéesOnt filé, défilé…Ma vie a dévissé,Les claqu’ j’ai encaissées !…Je suis un mort-vivant,J’ai plus de sentiment,L’impression d’êtr’ en fuit’J’attends aucune suit’.
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Style : Poème | Par JEAN PIERRE | Voir tous ses textes | Visite : 337
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/ Technique : 6
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