Ô combien j'ai souffert par manque de tendresse,
Dans un foyer brisé, lorsque j'étais gamin.
Combien j'aurais aimé qu'une simple caresse
M'apporte la douceur, l'amour d'un être humain.
La haine et le mépris, sur moi n'ont plus de prise.
Je m'apprête à franchir les portes d'un couvent
Pour y finir mes jours et quelle est ma surprise
De vivre sans émoi cet instant émouvant.
Tout ce que j'ai détruit, j'en peux faire une gerbe.
Par le mal que j'ai fait, je me suis endetté.
Et comme je le crois, le disait un proverbe,
Je dois payer ma dette à la société.
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Style : Poème | Par coello pierre | Voir tous ses textes | Visite : 830
Coup de cœur : 12 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : Isalou
C'est un poème magnifique, tant au niveau du contenu rempli de sensibilité et d'humanisme que de la technique. Félicitations.
pseudo : ficelle
ce texte dégage une profonde humilité, et beaucoup de tristesse. C'est poignant. merci de nous l'avoir fait partager
pseudo : monalisa
PIERRE TU ES TOUJOURS AUTANT FASCINANT DANS TES MOTS QUI TOUCHENT CE QUI FAIT NOUS. CES DEUX SENTIMENTS SONT LES ÉNIGMES POSSIBLES D'UNE RÉPONSE VRAIE. HUMILITÉ ET HONNEUR SONT LES QUALITÉ QUE TU AS PIERRE. MERCI DE NOUS RAPPELER CES VALEURS NÉCESSAIRES A LA VIE.
pseudo : abyssale
Le premier paragraphe me rapelle fortement mon père Pour ce qui est du reste, c'est très beau mais mystérieusement inquiètant ^^
pseudo : BAMBE
Et si tu t'enfermes dans une étroite cellule, n'oublie pas ton ordi pour nous éclairer de tes rimes magnifiques.
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