A première vue, le pas d'une porte ne parait pas tragique. Et pourtant, ce morceau de terre n'a rien d'un quai de gare ou d'un terminal d'avion, mais la gorge nouée laisse toujours une amertume. Ces aux revoirs sonnent comme un adieu. Une interminable souffrance, un infini bonheur. Pour sa compagnie et son qui part dans je ne sais quel flou.
Un baiser. Un regard. Un baiser. Un sourire. Un soupir... et l'on tente de résister. Parce qu'il n'est plus temps de laisser une main aggriper une hanche. Les minutes s'égrennent trop rapidement. "Tu vas me manquer" puisqu'un "ne pars pas" derait denué de conviction : la réalité nous rattrape.
Un baiser. La douceur des lèvres, la folie, le parfum qu'on ne voudrait en aucun cas oublier. 3 jours. 72 heures. Si peu de temps, parait-il. Car le temps est trompeur.
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Style : Pensée | Par Mancini Armelle | Voir tous ses textes | Visite : 379
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