Il y a des gens qui souffrent tous les jours de maux aussi divers que les couleurs du ciel. D’un bleu rassurant ou d’un noir inquiétant, l’azur accompagne ces gens qui meurent et se meurent chaque seconde. Il regarde et pleure ces gens dont nul ne se souvient lorsque le jour devient veille.
Pourtant, un simple regard, un pauvre nom auraient été suffisant pour les rendre aveugles. Il ne fallait que peu de choses pour donner un sens à leurs existences. Un misérable caillou aurait guidé le petit poucet que ces âmes oubliées sont. Elles se perdent, se lamentent, et ne cessent de croire que l’étranger fera preuve de bonté malgré sa prestance.
Mais l’étranger n’en fait qu’à sa tête et, même s’il n’est pas bête, se contente de compter les départs innombrables de ces hommes délaissés.
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Style : Pensée | Par Jedino | Voir tous ses textes | Visite : 474
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Commentaires :
pseudo : Androïde
J'aime.
pseudo : féfée
J'ai beaucoup aimé ce texte. CDC
pseudo : Jedino
Merci
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