Seule la nuit perchée à ma fenêtre
Par laquelle un léger vent pénètre
Je contemple encore les étoiles
Et le ciel qui d'avantage se voile
Dans les confins de ma chambre, lueur
Les papillons nocturnes m'effleurent
Je fume ma dernière cigarette
Fumée envolée avec mes pensées muettes
L'inspiration caresse mon cerveau
Les lettres dansent sur ma peau
Les moustiques en aspirent le nectar
Dans l'horizon assombri je m'égare
J'aperçois au loin de la lumière
Des baies vitrée et des réverbères
Surprise que la campagne vive
A une heure aussi tardive
Dans l'ombre tout est différent
Autre vision de l'infini et du néant
Parfois le jour masque l'essentiel
Et dévoile sous nos yeux que l'artificiel
Perdue dans les nuages, bouffée cotonneuse
Crayon à la main, je suis heureuse
Trois heures du matin, je vais me réfugiée
Après cette parenthèse dans les bras de Morphée
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Style : Poème | Par AlOranne | Voir tous ses textes | Visite : 546
Coup de cœur : 13 / Technique : 13
Commentaires :
pseudo : damona morrigan
Encore un très beau texte, j'aime aussi voir le monde dans la nuit, c'est là que s'offre à nous les plus belles lumières CDC
pseudo : lutece
Douceur de la nuit, douceur de tes paroles, j'aime! CDC
pseudo : Mignardise 974
Merci du partage ! magnifique vue donnée ;) CDC !!
pseudo : féfée
Précieux instant de vie... CDC
pseudo : Allover
Une fenêtre ouverte sur le bonheur et la paix de l'âme, J'aime. cdc
pseudo : w
Très joli poème dans lequel une certaine mélancolie se mêle à la beauté nocturne. C'est tout simplement fascinant. Mille mercis pour nous avoir fait partager ce texte sublime.
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