On appelle tout bas : « Sheitana, sheitana »
C’est un murmure qui vient de là
Mais elle ne l’entend pas
Ce n’est pas elle qu’on appelle comme ça
Il fait froid maintenant
Pleurer ne sert à rien
Il faut retrouver son honneur
Et demander à soi-même le pardon
Tant pis, c’est Sheitana qui veut pleurer
C’est pas possible, on ne peut pas l’imaginer
Sheitana, femme-fleuve s’écoule doucement
Cela dépasse, tout se fracasse, plus de terrasse
Ni d’enfant qu’on cajole joue contre joue
Fini son rire si doux et son regard maléfique
La plaie est entrée dans le joli carnet
Y traçant des arabesques désordonnées
Sheitana, amour qui voulait vivre libre
Sheitana, reviens en moi me hanter !
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Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 485
Coup de cœur : 10 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : Iloa
Ha si...pleurer est utile. Sinon on se noie...
pseudo : malone
hé ouais... les forts deviennent les faibles... pleurer?!! sheitana?... merci à elle...
pseudo : Poupynette
Trés jolie écriture...
pseudo : alnilam
oui, il faut pleurer, c'est une nécessité physiologique, qui nous permet de survivre.
pseudo : Mignardise 974
tendre CDC ...
pseudo : damona morrigan
Merci. Immense CDC
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