Pas un mot, pas un regard. Tes yeux sont vides, embués de peur, de larmes. Tu rêvé d'éternité, d'espoir et d'amour, tes rêves ne se sont pas réalisés. Tu as raté l'ascenseur qui pouvait te faire atteindre des sommets, tu es resté au stade néant. Tu te soignes avec tes maux, tu dérives dans tes sanglots au goût amer, l'amertume d'un passé inachevé. Retourner en arrière, te jeter dans l'apesanteur de l'atmosphère, respirer à grande bouffée à travers sa peau, crier sur le toit du monde que c'est lui le plus beau, que c'est lui le seul, l'unique pourquoi de ton existence, tu ne veux que ça. Mais tu ne peux pas, c'est comme si on te clouait le bec, comme si une voix antérieur t'en empêchait pourtant, ton coeur lui ne demande que ça, que ses mains. Tu fermes les yeux, tends les bras bien haut vers l'immensité, un dernier souhait, un dernier geste. Silence règne maintenant.