Je suis là, j'attends tes bras qui pourraient m'enivrer de papillons. Immense utopie. J'ai ce manque, ce trou dans l'abdomen dès que je perçois une miette de toi. On a joué au chat et à la souris, fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. Tu as abandonné la bataille, tu as déclaré ta défaite, tu m'as laissé avec pour seul remord un de tes baiser. C'était l'amour passionnel, l'amour dans l'anonymat, l'amour sans mot. Je me vois encore scruter la foule pour démasquer tes traits, pour voir s'illuminer ses deux pépites bleutées, ressentir ce frisson chaud bouillant qui parcourait mon corps au rythme de ta voix. C'est fini, ce n'est plus qu'un amas de regrets, un gâchis, je ne peux plus voir mon reflet dans un miroir, je n'y vois que du noir. Il ne me reste plus qu'à faire le deuil de ta peau, ta peau que je n'ai même pas pu toucher, sentir sous mes doigts. J'ai usé mes souliers à force de te suivre et je n'ai même pas su te dire le plus important, cela tenait à trois petites syllabes, à un pronom personnel, à un verbe, à un pronom rien qu'à ça. Je t'aime.
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Style : Pensée | Par Mathilde-C | Voir tous ses textes | Visite : 567
Coup de cœur : 10 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : féfée
Très fort en regret. Un texte touchant. CDC
pseudo : Mignardise 974
CDC ému
pseudo : damona morrigan
Suis d'accord avec féfée et mignardise, très touchant et émouvant merci CDC
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