Ce réel onirisme, parfois à sens unique, survient singulièrement, perturbant notre conscience à tel point que nos ressentis sont indescriptibles et même incompréhensibles . Nous sommes préoccupés par l’individu qui « a pris notre place » au sein même de notre être. Nous cessons alors de vivre pour nous-même. Parfois même, nous cessons de vivre réellement, au sens moral.
Epris de ce rêve souvent incohérent qui, paradoxalement, existe réellement, nous sommes utopistes dans l’ignorance, émus dans la connaissance, et contrariés dans la patience. L’euphorie se voue à notre âme et le bonheur se voue à notre coeur. Le noir et le blanc nous paraîssent enluminés. La nuit est d’une mirifique clarté, les étoiles nous offrent leur splendeur lorsque nous contemplons le ciel, avec cette sensation de liberté et de jouissances solitaires. Une souffrance grâcieuse nous transperce et nous rend heureux au travers de la mélancolie qui parfois s’immisce au plus profond de notre être. Nous nous demandons d’ailleurs sans cesse si nous sommes encore lucides, si nous vivons, rêvons, ou bien si nous sommes partis au Paradis vivre cette exultation éternelle...
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Style : Pensée | Par Slytherina | Voir tous ses textes | Visite : 535
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pseudo : PHIL
j'aime cette vision et cette définition de la passion CDC
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