Le lierre, qui envahissait ma maison, et dont je suis venu à bout, il y a quelques années, a laissé ses minuscules ventouses noires , desséchées, sur le mur : ainsi de nos attachements anciens, qui ont, jadis, posé des ventouses invisibles sur nos coeurs et dont ressurgissent, quelquefois, --pitoyables fantômes de nos amours-- les ombres, sur la toile de fond de la mémoire.
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Style : Poème | Par michelconrad | Voir tous ses textes | Visite : 276
Coup de cœur : 10 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : damona morrigan
Magnifiques images propices aux visions de nos vies, immense CDC
pseudo : Iloa
Oh...Belle image ! Bravo et merci.
pseudo : féfée
Subtil, et profond ! CDC
pseudo : Claire Selva
j'adore toujours autant
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