Sous les tilleuls, dans la forêt sombre
De Novalis une Fleur bleue germe,
Se distinguant des autr'chrysanthèmes.
Jolie Fleur bleue de mon inconscient,
Me versant du nectar assassin
D'un amour platonique sans fin.
Princesse imprudente et innocente,
Lointaine mais non imaginaire,
Souffrirais-je autant que Werther ?
Fleur bleue, j'aspire qu'à te saisir !
Et si j'en rêve dans mon sommeil,
Et que je t'ai en mains au réveil ?
Jamais une fleur ne dégagea
Autant d'effluves me rendant saoul
Et de mélancolie et d'amour.
Quand je sens ton souffle sur ma peau,
Dans mon rêve, un goût qui m'est amer
Me rappelle que je suis au ciel.
Et les mille éclats de ton sourire
Qui me lacèrent la peau le coeur
Me colorent de pourpre, sans rancoeur.
Fleur bleue, mon coeur fendu par la peine
Ne veut pas que tu sois fier de moi
Mais veut seulement être avec toi.
Novalis, "Le rêve de vient monde, le monde devient rêve"
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Novalis | Voir tous ses textes | Visite : 350
Coup de cœur : 8 / Technique : 8
Commentaires :
Nombre de visites : 1493