Un nuage entrouvert
comme un oeuf que l'on fend
et du fauve en descend
veiné d'encre bleu-vert,
nervuré, vitellin;
la poussière
sussure.
Les restes de coquille ont des angles aigus
que les croupes des autres nuages renient
le liquide poisseux, moite qui se répand
s'en vient empeser les ailes des vautours.
La poussière est tel un crotale frémissant
qui continue à crépiter et à siffler
au sol, attendant que le bruit du soleil
éveille sa violence de métal secoué.
Il y a un coeur qui s'emballe en les remous
pareils à flancs sauvagement fouettés dont
de proche en proche, l'écume hache l'étendue.
L'oiseau-tonnerre qui a pondu l'oeuf remue,
ébrouant ses crêtes d'écaille en tous les sens.
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Style : Poème | Par Patricia Laranco | Voir tous ses textes | Visite : 488
Coup de cœur : 7 / Technique : 7
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pseudo : Iloa
Un texte compliqué...
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